36% des Belges refusent la présence d’un ou plusieurs proches à leurs funérailles
Selon une étude menée par une compagnie d’assurance néerlandaise, 36% des Belges ne désirent pas qu’un, voire plusieurs proches issus de leur famille soient présents à leurs funérailles. C’est ce que révèle l’étude d’Hooghenraed, ladite compagnie d’assurance néerlandaise.Dans près de la moitié des cas, il s’agit d’ex de la personne décédée. Dans 8% des cas, ce sont des membres de la belle-famille qui sont concernés. Motif principal : un contact qui s’est effiloché avec le temps. Au rayon des autres raisons, il y a la violence physique, mais aussi, et surtout des relations conflictuelles.
Pour ce qui est de la raison qui a mené cette compagnie d’assurance à mener cette étude, il repose sur le constat que de plus en plus de personnes fixaient un cadre personnalisé à leurs obsèques, en déterminant la musique qui doit être diffusée à leurs funérailles, le type de décorations et de fleurs qui doivent habiller les tables pour la réception funéraire, par exemple, mais aussi et surtout la liste des personnes dont ils acceptent la présence à leurs obsèques.
Au hit-parade des personnes indésirables figurent les ex-partenaires, suivis de près par les belles-sœurs et les beaux-frères, ensuite viennent les belles-mères et les beaux-pères, etc.
En Belgique, en Flandre plus précisément, il y a eu un précédent en la matière, lorsque Marie-Rose Morel, femme politique de la NV-A puis du Vlaams Belang, avait stipulé que certains pontes du Vlaams Belang étaient persona non grata à ses funérailles.
Il ressort de l’étude que deux Belges sur trois n’émettent pas la moindre restriction à l’égard des personnes pouvant être présentes à leurs funérailles.
L’étude, quant à elle, a été menée au printemps 2014 auprès d’un panel de 1000 citoyens belges auprès de personnes ne souhaitant pas que certains membres de leur famille soient présents à leurs funérailles.
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