Le Belge préfère mourir chez lui
Une étude récente menée auprès de 1.000 Belges révèle que près de 60% des Belges désirent mourir chez eux contre 7% qui préfèrent pousser leur dernier soupir en milieu hospitalier. Mais force est de constater que la réalité est éloignée de ces statistiques étant donné que le Belge décède plus fréquemment à l’hôpital.Cet état de fait s’explique par une sorte de tabou entre le Belge et ses proches à propos de la mort. Par conséquent le Belge ne communique pas ou peu à propos de ses dernières volontés avec ses proches. Pour preuve, 61% des Belges ont affirmé, dans le cadre de cette étude, avoir du mal à communiquer à propos de la mort d’êtres chers. Lorsqu’il s’agit de leur propre mort, les personnes interrogées s’avèrent être légèrement plus disposées à parler, mais pas plus de 52%, admettant qu’il s’agit là d’un sujet de conversation difficile.
Un Belge sur deux est au courant des derniers souhaits de son partenaire et 48% affirment connaître les dernières volontés de leurs proches.
De manière globale, le Belge confesse que penser à la mort génère une réelle angoisse existentielle. Plus de 70% des Belges redoutent mourir à la suite d’une longue maladie telle qu’une maladie chronique et pour 46% des Belges, ils craignent de mourir seuls. Dans les deux cas de figure précités, cette peur est nettement plus marquée chez les femmes comparé aux hommes.
L’autre crainte du Belge porte sur la peine que peuvent éprouver les proches s’ils devaient avoir du mal à se remettre de leur disparition. Pour le reste, lorsqu’il s’agit du financement et de l’organisation des obsèques, l’étude montre que les inquiétudes sont nettement moins importantes.
Cette étude ressort d’une d’enquête indépendante menée auprès de 1.000 Belges par DataStories à la suite d’une commande passée par une compagnie d’assurance-vie néerlandaise : Hooghenraed.
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